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Simon Larivière : un regard amiénois sur la photographie

À 29 ans, Simon Larivière vit à Amiens, sa ville natale où il a grandi. De profession, il est commercial, mais sa véritable passion est ailleurs : dans l’image, et plus particulièrement dans la photographie.

Des vidéos de voyage à la photographie

C’est à travers les vidéos de voyage sur YouTube que Simon a d’abord découvert l’univers de l’image. Séduit par la tendance des caméras sportives, il s’offre une GoPro et se lance dans la réalisation de vidéos et de photos. Très vite cependant, il ressent les limites techniques de l’appareil et du fameux effet fish-eye. L’envie de mieux faire, de capturer ses voyages avec plus de justesse et de qualité, le pousse à franchir une étape importante : en 2017, avant de partir un mois au Vietnam, il achète son premier appareil photo numérique.

Un apprentissage en autodidacte

Simon est un autodidacte. Il apprend seul, en explorant les multiples ressources de YouTube et surtout en testant, en essayant, en expérimentant. La photographie, pour lui, c’est avant tout la captation de l’instant : ce moment fugace qui ne se représentera peut-être jamais, une lumière particulière, un mouvement imprévu, une énergie qui ne dure qu’une fraction de seconde.

Une recherche de style en évolution

S’il admet ne pas encore avoir trouvé son style propre, Simon voit cela comme une richesse. Il aime tester de nouvelles approches et navigue entre plusieurs univers :

  • la street photography, qui capte l’authenticité de la vie urbaine,
  • les paysages, souvent comme toile de fond de moments de vie,
  • la photographie en basse lumière, qui lui permet de jouer avec les ambiances,
  • et un style plus artistique, inspiré par la science-fiction ou l’esthétique post-apocalyptique.

La musique tient aussi une place importante dans sa pratique : écouter un morceau tout en photographiant lui permet de ressentir la scène avec une énergie différente et de donner une autre dimension à ses clichés.

Le choix du matériel et de la technique

Au fil des années, Simon a fait évoluer son matériel. Après avoir longtemps utilisé un Nikon D5500, il marque une pause photographique après le Covid, période durant laquelle il privilégie son iPhone, pratique et compact. Mais en 2024, il ressent le besoin de renouer avec la photo et s’équipe d’un Fujifilm X-T5, qui devient rapidement son nouvel allié.

Simon apprécie particulièrement les objectifs zoom, qu’il considère plus polyvalents et moins contraignants que les focales fixes.
Côté traitement, il est passé d’un travail minutieux sur des fichiers RAW, avec beaucoup de postproduction, à une approche plus directe : il photographie désormais en JPEG en utilisant des « recettes Fujifilm », pour obtenir un rendu naturel et limiter le temps passé sur ordinateur.

Expérimentations et préférences

Toujours curieux, Simon aime expérimenter. Il s’est déjà essayé aux time-lapses ou encore aux filés de lumières, des techniques qui l’ont marqué à une certaine période. Sa photo préférée, prise l’été dernier en Grèce, témoigne de sa sensibilité au moment présent : dans une petite crique, un chien s’amusant après la baignade a attiré son attention. Grâce à une belle lumière, un décor naturel et un focus réussi, Simon a capté un instant de joie pure et de liberté.

Une photographie pour transmettre

Ce qui motive Simon, au-delà de la technique, c’est l’idée de transmettre une émotion. Que le spectateur ressente quelque chose, que son regard s’attarde, que l’image évoque un souvenir, une sensation ou simplement une appréciation esthétique.

Sa vision de la photographie amateur

Pour lui, la photographie amateur représente l’essence même de cet art. Chaque professionnel a commencé en tant qu’amateur, rappelle-t-il, et la créativité ne dépend pas d’un statut mais bien de la vision et de la passion du photographe. La différence réside principalement dans le matériel plus avancé et dans les opportunités offertes à un professionnel.

Projets et perspectives

S’il n’a jamais encore exposé ses photos, Simon avoue que cela lui plairait. Il se verrait bien un jour présenter un projet photographique sous la forme d’une exposition ou d’un livre photo, peut-être autour d’un voyage ou d’un thème artistique fort.
À court terme, il souhaite explorer de nouvelles pistes créatives, notamment en testant différentes recettes Fujifilm pour sortir de sa zone de confort et donner une autre dimension à ses images.

En conclusion

À travers son parcours, Simon Larivière incarne la passion d’un photographe amateur éclairé : curieux, créatif et en constante recherche d’évolution. S’il n’a pas encore trouvé de style définitif, il cultive cette liberté comme une force. Sa vision, profondément humaine, met en avant l’émotion et le partage, bien plus que la technique seule.

Un regard amiénois à suivre de près, qui pourrait bien un jour s’illustrer dans une exposition ou un livre photo, et qui démontre une chose essentielle : la photographie est avant tout une affaire de passion et de sensibilité.