Chez Objectif Amiens, notre volonté est de mettre en lumière les photographes qui composent notre collectif, mais aussi de partager avec vous leur histoire, leur passion et leur regard unique sur notre belle ville. Aujourd’hui, nous vous invitons à découvrir Samira, membre fondatrice du collectif Objectif Amiens et photographe amateur dont le parcours prouve que la photographie peut être bien plus qu’un simple loisir : un véritable refuge, une façon de sublimer le quotidien et de partager des émotions.
📸 Une passion née d’un besoin d’évasion
Samira, 35 ans, est animatrice pour Amiens Métropole et maman de deux enfants. Amiénoise de naissance et amoureuse de sa ville, elle découvre la photographie presque par hasard, dans un moment clé de sa vie.
« En 2019-2020, j’ai traversé deux épreuves très difficiles. J’avais besoin d’un échappatoire, d’une bulle. C’est à ce moment-là que la photographie est entrée dans ma vie. »
Un soir d’orage, elle décide de capturer la puissance des éléments. Ce cliché, celui d’une supercellule au-dessus d’Amiens, restera gravé comme le point de départ de sa passion. Cette photo, elle la considère encore aujourd’hui comme la plus importante de son parcours, non pas pour sa qualité technique, mais pour la symbolique qu’elle porte.
Une approche intuitive et poétique
Samira se définit comme une photographe autodidacte, curieuse, toujours en quête de progresser et de développer son œil.
Son style ? Un doux mélange de paysages, de monuments, de lieux emblématiques ou discrets, et parfois de phénomènes météorologiques impressionnants. Chaque image est le reflet d’un instant, d’une émotion, d’un regard porté sur la ville.
« Mes photos sont souvent des coups de cœur. Je ne planifie pas mes prises de vue, c’est vraiment ce qui attire mon regard à un instant précis. »
Parmi ses lieux favoris, le Musée de Picardie, qu’elle affectionne particulièrement pour la richesse de ses perspectives et l’ambiance unique qui s’en dégage.
Une quête d’émotions avant tout
Si Samira photographie, c’est avant tout pour partager une émotion, une sensation, une atmosphère. Elle aime capturer ce que beaucoup pourraient ne pas remarquer et invite chacun, à travers ses clichés, à redécouvrir Amiens et ses environs autrement.
La retouche, parfois sujette à débat dans le monde de la photo, fait partie de son processus créatif :
« J’utilise la retouche pour créer l’atmosphère que je recherche. C’est essentiel pour moi, notamment dans mes photos récentes au Musée de Picardie. »
Son travail est marqué par une recherche constante de la lumière et des ombres, des contrastes qui donnent vie à ses compositions.
Du matériel simple, mais une vraie sensibilité
Samira photographie avec un matériel modeste : un Nikon Coolpix L320 et son smartphone Redmi Note 13 Pro Plus. Mais pour elle, peu importe l’appareil : ce qui compte, c’est le regard, l’émotion et le moment saisi. « Si je n’ai pas mon appareil, mon smartphone fait très bien le job. Le principal, c’est d’avoir de quoi figer l’instant. »
Vers de nouveaux horizons photographiques
Aujourd’hui, Samira envisage d’explorer de nouveaux terrains, notamment la photographie de portrait, avec comme source d’inspiration le travail de Nikos Aliagas, dont les portraits en noir et blanc sont de véritables œuvres chargées d’émotion.
Elle confie également avoir un rêve : se lancer dans la photographie de rue, capturer l’instant, les regards, les scènes de vie spontanées... mais elle attend encore de trouver le cran pour sauter le pas.
Une aventure collective avant tout
Rejoindre le collectif était une évidence pour Samira :
« Ensemble, on est plus fort. Ce collectif est une superbe idée. Il permet de partager, d’échanger avec d’autres passionnés et de progresser. »
Pour elle, une exposition collective à Amiens représenterait un accomplissement, une forme de reconnaissance et la concrétisation de son cheminement personnel.
Le mot de la fin
Samira incarne parfaitement cette génération de photographes amateurs passionnés, qui placent la sensibilité et le partage au cœur de leur démarche. À travers son regard poétique, elle nous rappelle que la photographie est avant tout une histoire de cœur, de rencontres et d’émotions.